En effet, l’impôt sur le revenu est très progressif mais possède une assiette totalement réduite au gré des niches et opportunités fiscales. Au contraire, la CSG à une base très large et stable mais n’Est pas progressive.
Or le passage à une taxation entièrement progressive de sommes qui ont jusqu’à présent subi le traitement mixte (proportionnel et progressif) ne peut s’opérer sans entraîner des transferts de charges entre les différents contribuables, à l’avantage de certains et en défaveur des autres. Le passage à l’impôt progressif unifié exige que l’on tienne compte d’un revenu net déterminé après compensation entre les revenus positifs et négatifs. En « absorbant » la CSG, le nouvel impôt effacerait ainsi mécaniquement une fraction de l’assiette de celle-ci.