Une résolution du Parlement européen l’avait réclamé dès 2014, la Commission de Bruxelles l’a publié, cinq ans plus tard, mercredi 23 janvier. De quoi s’agit-il ? Du rapport sur les systèmes d’octroi de passeports et visas « dorés » à des citoyens étrangers à l’Union européenne. La Commission promet toutefois d’intensifier l’examen des conditions d’attribution, afin d’améliorer « la transparence et la gouvernance » des règles pour l’acquisition de la nationalité.
Trois pays membres sont ciblés : Malte, Chypre et la Bulgarie, où l’on peut obtenir un « passeport doré » – la nationalité –, à condition d’investir au moins 800 000 euros (Malte), 1 million (Bulgarie) ou 2 millions d’euros (Chypre). Aucune obligation de résidence n’est formulée, pas plus que l’existence d’un « lien véritable » avec le pays