D’un côté, les magistrats financiers saluent un « progrès indéniable » et des premiers résultats « encourageants » depuis l’entrée en vigueur de ce nouveau dispositif. Pour autant, « la pratique montre des difficultés d’application dans certains cas, nécessitant des ajustements législatifs ainsi que des améliorations dans les processus internes des banques et des assureurs », estiment les magistrats.
La Cour plaide notamment pour développer les fonctionnalités et l’ergonomie du site Ciclade, à optimiser les processus de traitement interne des demandes des usagers pour raccourcir les délais de restitution des avoirs, ce qui nécessitait encore plus de cinq mois en 2018, et à la réalisation d’un compte rendu annuel par les établissement à destination du superviseur français.