« Non seulement il y a un retour très marqué de l’héritage, mais il ne profite pas à tout le monde », constate l’économiste Nicolas Frémeaux. Sur les transmissions en ligne directe entre parents et enfants, seuls 10 % à 15 % des ménages sont imposables. Les autres transmissions sont trop faibles ou bénéficient d’exonérations. Cet impôt est donc payé par peu de gens. Cependant, peu sont au courant et même quand on sait qu’il ne touche que les plus riches, il semble immoral de toucher à une épargne vue comme vertueuse.