Une femme de 92 ans, est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Grâce au programme gouvernemental chèque emploi-service, qui lui octroie 30 heures de soins par semaine, elle peut demeurer chez elle. Les soins sont dispensés par une aidante qui a été recrutée au privé par son fils, Stéphane Hudon. M. Hudon vit avec sa mère. En avril 2017, une aidante qui a travaillé seulement quelques semaines se plaint à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) que certains avantages sociaux ne lui ont pas été versés sur la bonification de son salaire.
La professeure au Département des sciences juridiques de l’UQAM Dalia Gesualdi-Fecteau affirme que le programme chèque emploi-service est structuré de façon à ce que les bénéficiaires, à leur insu, assument les responsabilités de l’employeur. Depuis plus de 20 ans, différents organismes représentant les bénéficiaires demandent au gouvernement de modifier ce programme afin d’éviter les recours judiciaires contre eux. Jusqu’à maintenant, les différents gouvernements ont fait la sourde oreille.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1158592/soins-domicile-plaintes-poursuites-aidantes