Assurance-vie: quel avenir pour nos fonds en euros

« Les taux ne peuvent plus remonter, estime Cyrille Chartier-Kastler, fondateur de Good Value for Money. Nous sommes dans un scénario à la japonaise. Les États européens sont tellement endettés qu’une hausse des taux est inenvisageable. L’endettement de la France est de 1.800 milliards d’euros. Nous sommes entrés dans une nasse dont nous ne pourrons pas sortir. La croissance économique est faible. En outre, l’Europe est une zone refuge sur le plan mondial, affirme-t-il. C’est une situation perverse dont nous ne pouvons plus sortir. L’État en profite, il continue à alourdir sa dette… »
Après avoir misé sur les unités de compte (UC) en 2018 avec un pic à 3,8 milliards d’euros investis en juin 2018, les assurés ont été échaudés par les mauvaises performances des marchés financiers. 2,6 milliards de cotisations seulement ont été investies en UC en décembre 2018 sur une collecte globale de 10,5 milliards d’euros.
Les fonds en euros résistent surtout grâce à leurs stocks d’obligations anciennes. « Plus le nouveau flux est important, plus la dilution est forte », explique Arthur Chabrol, directeur général délégué d’Aviva France. « Les fonds en euros restent néanmoins les moins mauvais des placements financiers sans risques. La lente dilution des actifs généraux permettra de tenir de 5 à 10 ans, avance Cyrille Chartier Kastler. Une hypothèse réaliste serait une baisse de 0,15 à 0,20 % de rendement par an. »

https://patrimoine.lesechos.fr/assurance/assurance-vie/0601258681804-assurance-vie-quel-avenir-pour-nos-fonds-en-euros-2268386.php

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