A Paris, des classes moyennes en voie de disparition

A Paris, le montant des loyers a augmenté de 1,4 % en 2018 et de 2,9 % en cas de changement de locataire, soit une hausse supérieure à celle des quatre années précédentes, souligne l’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (OLAP). A l’achat, le coût du mètre carré s’est accru, lui, de 6,4 % en un an et atteint, en moyenne, 9 680 euros, selon les chiffres des notaires et de l’Insee publiés fin mai.
Avec ses 105 km², Paris intra-muros attire des populations aux profils de plus en plus contrastés, les très riches s’établissant dans « l’ancien » et les très pauvres dans des logements sociaux. Entre 2001 et 2015, la part des ménages très aisés s’est fortement accrue (+ 5 points) dans les 2e et 3e arrondissements, et sensiblement (de 2 à 3 points) dans les 17e, 4e et 1er arrondissements. Les ménages aisés, souvent cadres de profession, investissent aussi les quartiers populaires du nord de Paris. C’est dans le 18e arrondissement que le phénomène est le plus marqué: la part de ménages riches à très riches s’est accrue de 3,6 points et celle relevant des ménages les plus pauvres a baissé d’autant.
Enfin, à 50 %, le parc immobilier se compose d’habitations d’une ou deux pièces, ce qui ne correspond pas aux aspirations d’un couple avec enfants.

https://www.lemonde.fr/smart-cities/article/2019/06/11/a-paris-des-classes-moyennes-en-voie-de-disparition_5474562_4811534.html

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