Deutsche Bank: doit-on craindre la faillite de la première banque européenne ?

On voit que cette banque annonce la suppression de 20% de ses effectifs et la création d’une bad bank. L’efficacité d’une bad bank dépend de sa structure et Deutsche Bank sera actionnaire à 100% de cette nouvelle entité. « Cela signifie que des nouvelles pertes pour dépréciation sont à prévoir », souligne quant à lui l’économiste Philippe Herlin.
Le cas Deutsche Bank interpelle à cause de son exposition aux produits dérivés. Au 31 décembre 2018, ils représentaient 43.500 milliards d’euros. Cette somme stratosphérique doit cependant être relativisée: l’exposition nette sur son portefeuille de produits dérivés s’élevait à 21 milliards d’euros début 2019. Le groupe rappelle que « Deutsche Bank est l’une des banques les mieux capitalisées » et assure disposer de 63 milliards en fonds propres et 260 milliards d’euros de liquidités.
Outre ses difficultés, Deutsche Bank navigue dans un secteur dont la profitabilité est fortement attaquée par la politique de taux d’intérêt négatifs lancée en 2016 par la Banque Centrale Européenne pour stimuler l’activité des entreprises. Cela a pour conséquence de rendre la partie banque de détail peu rentable. Une spécialisation justement choisie Deutsche Bank…

https://www.capital.fr/entreprises-marches/deutsche-bank-doit-on-craindre-la-faillite-de-la-premiere-banque-europeenne-1344127

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