La qualité de l’eau, polluée par les nitrates, les métaux lourds et les microplastiques, est devenue «une crise invisible» qui touche pays riches comme pays pauvres, s’alarme la Banque mondiale dans un rapport publié mardi. Pays riches comme pays pauvres subissent de hauts niveaux de pollution de l’eau, rappelle le rapport publié mardi, intitulé Qualité inconnue: «Il est clair que le statut de pays à haut revenu n’immunise pas contre des problèmes de qualité de l’eau».
Ainsi, aux États-Unis, un millier de nouveaux produits chimiques sont déversés dans l’environnement chaque année, soit trois nouveaux types de produits chaque jour. «Une interprétation de ces conclusions suggère que les subventions pour financer les engrais entraînent des dommages pour la santé humaine qui sont aussi grands, peut-être même plus grands, que les bénéfices qu’ils apportent à l’agriculture», ajoute le rapport.
Pour mémoire, 7 % des réserves renouvelables en eau douce du monde entier se trouve au Canada…