L’une des particularités de la métropole parisienne réside dans la dualité entre Paris et son agglomération. Parmi les cadres franciliens interrogés, plus d’un sur deux travaille dans la capitale, mais la moitié seulement d’entre eux y vit. Cet écart non négligeable implique de longs temps de trajet quotidiens: 7 répondants sur 10 déclarent passer plus d’une heure par jour dans les transports pour leurs trajets professionnels.
Par ailleurs, si les cadres interrogés reconnaissent apprécier la vie culturelle de la capitale (87 %), l’accessibilité des services (85 %) et des transports (68 %), le coût de la vie (79 %), ainsi que la distance avec la nature (61 %) sont leurs principales sources d’insatisfaction.
8 répondants sur 10 (82 %) déclarent ainsi envisager une mobilité régionale, dont 47 % disent être certains de leur choix et 35 % en parlent comme d’une éventualité.
Aux premiers rangs des destinations plébiscitées, les cadres citent majoritairement les autres métropoles françaises. En premier lieu et sans surprise, Bordeaux domine le classement des villes dans lesquelles les cadres franciliens envisagent de poser leurs valises (54 %). Alors que Nantes et Lyon se disputent les autres marches du podium depuis sept éditions.