Lancer des emprunts d’État à très long terme, comme sur 50 ou 100 ans, surnommés emprunts « Mathusalem », revient sur la table à mesure que les rendements obligataires baissent. Alors que les États-Unis ont encore des taux positifs, la zone euro est dans une situation inédite, avec des rendements obligataires négatifs à 10 ans qui flanchent de jour en jour et vont de record à la baisse en record à la baisse, notamment en Allemagne.
L’arrivée des États-Unis serait un tournant sur le marché des emprunts à très long terme, fréquenté jusqu’ici par des pays de moindre envergure économique. L’Autriche, l’Argentine, le Mexique, la Belgique et l’Irlande ont par exemple déjà émis des emprunts centenaires.