Le néologisme «japonification» fait référence aux déboires économiques (déflation, stagnation économique, anémie boursière) que le Japon a connus après l’éclatement de la bulle spéculative sur les actifs financiers et immobiliers, en 1990.
Le rendement des obligations allemandes est négatif (comme au Japon), alors que le rendement des obligations américaines et britanniques se rapproche de zéro. Même des pays comme l’Irlande, le Portugal et l’Espagne ont vu de grandes parties de leur marché obligataire sombrer en territoire négatif. Selon le Financial Times de Londres, l’apparition de rendements négatifs sur la dette des gouvernements est le premier symptôme de «japonification». Actuellement, la valeur des d’obligations échangées avec des rendements négatifs dans le monde s’élève à plus de 16 000 milliards de dollars américains, ce qui représente plus de 30% du marché mondial.
En 2017, le Japon affichait un taux de fécondité de 1,43… Ce taux est plus élevé que l’Espagne (1,31), l’Italie (1,32) ou le Portugal (1,37), mais légèrement inférieur à celui de l’Allemagne à 1,57.