Lors de son discours, Bruno Lemaire a qualifié de « systémiques » les risques que pourrait entraîner cette « privatisation éventuelle d’une monnaie (…) détenue par un seul acteur qui a plus de 2 milliards d’utilisateurs sur la planète ». « Toute défaillance dans le fonctionnement de cette monnaie, dans la gestion de ses réserves, pourrait créer des désordres financiers considérables », a justifié M. Le Maire, redoutant également que le Libra se substitue à la monnaie nationale dans les États où la devise est faible ou connaît une forte dévaluation.