D’après Libération, en prolongeant les règles du système actuel, si Mathias partait en 2054 après une carrière identique à son père, il bénéficierait d’une retraite représentant 59% à 64% de son dernier salaire (la fourchette tient compte de différents scénarios de gains de productivité), contre 72,5% pour son père. On le voit: la dégradation du taux de remplacement (entre 8,5 et 13,5 points) est déjà très importante, même sans la réforme à venir.
Si on veut mesurer les conséquences du seul projet gouvernemental, il faut donc le faire pour une même génération, qui subit au même moment les conséquences des différentes réformes déjà votées.