La Fondation abbé Pierre qualifie d’« alarmants » les indicateurs tirés de son rapport annuel sur le mal-logement en Ile-de-France, publié mardi. Si les Franciliens gagnent 26 % de plus que les autres Français, leur loyer est aussi 52 % plus cher. Or, la proportion de ménages pauvres dans la région a augmenté deux fois plus vite qu’ailleurs.
Avec l’augmentation des loyers, les ménages pauvres du parc privé ont dû multiplier par deux la part de leurs ressources consacrées au logement (40,8 % en 2013 contre 20,1 % en 1988). Quelque 19 % des Franciliens se déclarent en difficulté de paiement à la fin du mois, même si seulement 5 % des ménages se retrouvent en situation d’impayés.