Après le Brexit, impossible pour Bruxelles alors d’empêcher son voisin de devenir un paradis fiscal, mais ce virage pourrait être risqué pour le Royaume-Uni. « Peut-être qu’ils vont installer une grosse politique de paradis fiscal, mais dans ce cas ils s’affronteront non seulement aux pays européens, mais aussi aux grands émergents, aux États-Unis qui ont décidé de remettre en cause ce type de comportement au niveau mondial », estime l’économiste Christian Chavagneux. Bruxelles a demandé à Londres une concurrence équitable et un respect des normes sociales et fiscales européennes.