A partir de fin octobre, un réseau de boutiques d’États sera autorisé à recevoir des dollars et autres monnaies étrangères, pour la vente de produits très demandés à l’importation: électroménager, pièces automobiles, scooters électriques… Le paiement devra être réalisé par cartes de débit, alimentées grâce à des transferts de l’étranger ou d’autres comptes en devises étrangères, exemptés d’impôts.
L’objectif du gouvernement cubain est de récupérer des devises, au moment où l’administration de Donald Trump multiplie les sanctions à son encontre, pénalisant le tourisme, les investissements, l’envoi d’argent vers l’île par les Cubains expatriés et l’importation de carburant.
Le ministre Alejandro Gil nie toute dollarisation de l’économie de Cuba, qui avait déjà fait appel à la devise américaine entre 1993 et 2004 pour affronter la grave crise économique des années 90.