L’Italie veut se profiler comme terre d’accueil pour les personnes fortunées qui se sentent victimes de matraquage fiscal, notamment en Suisse. La banque genevoise Intesa Sanpaolo Private Bank (Suisse) Morval, rattachée au géant italien Intesa Sanpaolo, fait la promotion de cet exil, dans l’espoir de gagner de nouveaux clients pour son activité de gestion.
L’objectif de ce rendez-vous exclusif consistait à attirer l’attention des riches convives sur le statut de «res non dom», c’est-à-dire de résident fiscal non domicilié. Plusieurs pays européens proposent un tel mécanisme, le plus connu étant le Royaume-Uni. Les personnes qui en bénéficient disposent d’une imposition forfaitaire («flat tax») pour une durée limitée, sans obligation de s’établir physiquement dans le pays concerné.
L’Italie propose cette solution aux riches étrangers depuis trois ans déjà. Les «res non dom» transalpins peuvent ainsi profiter d’une imposition annuelle de 100 000 euros (110 000 francs) pendant 15 ans, un délai identique à celui adopté il y a quelque temps déjà au Royaume-Uni.
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