Quinze pays, dont les États-Unis, l’Inde, l’Australie et le Canada, ont exprimé lors d’une réunion du Conseil de commerce des marchandises de l’OMC leur inquiétude au sujet des quotas tarifaires « Tariff Rate Quotas » (TRQ) appliqués après la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Ces quotas d’exportations, essentiellement agricoles, sont négociés à la loupe car ils sont très importants pour les pays exportateurs les plus exposés aux marchés agricoles mondiaux.
Ils craignent que les quotas de l’UE soient remplis par les importations britanniques et ceux de la Grande-Bretagne par les importations de l’UE.
La Nouvelle-Zélande a demandé à Londres et à Bruxelles de créer des quotas « réservés explicitement à des partenaires de l’OMC autres (que les européens) afin de conserver le même niveau d’accès dont nous bénéficions actuellement ou d’élargir substantiellement (ces quotas) pour prendre en compte les vastes échanges bilatéraux entre l’UE et la Grande-Bretagne ».