Faute de pouvoir s’imposer comme des valeurs de croissance, les banques européennes ont choisi de devenir des valeurs de rendement, affichant un rendement moyen (le rapport entre le dividende et le prix de l’action) de 6 %. « Il n’y a pas beaucoup de secteurs qui offrent de tels rendements en Bourse », constate Lorraine Quoirez, analyste chez UBS.
Cette générosité, qui contraste avec la faible rentabilité des banques européennes, peut-elle durer? « La pression des actionnaires reste forte, reconnaît Nicolas Malaterre, directeur senior chez S&P Global Ratings. Mais des politiques de dividendes plus généreuses seront contraintes par le renforcement nécessaire des fonds propres, dans le sillage de la mise en œuvre de l’accord de Bâle 3. »