Les professionnels de l’immobilier sont formels: si les prix atteignent par endroits des sommets, ils ne voient aucun risque de surchauffe du marché. « En dehors de quelques métropoles, les prix ne flambent pas », souligne Jean-Marc Torrollion, le président de la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM). Pour lui, la hausse moyenne en France ne dépassera 2,8 % en 2019 et sera même inférieure à 2 % pour les pavillons. Et, « dans certains coins de France, pointe-t-il, on n’a toujours pas retrouvé le niveau d’avant 2007 », année de la crise des subprimes. De plus, « le marché est porté par des personnes physiques, y compris de nombreux primo-accédants et non des investisseurs professionnels comme c’était le cas lors de bulle immobilière des années 1990 ».