« Pour un quart des 61 dossiers examinés par la Cour, leur financement par le Plan Juncker paraît contestable », a-t-elle indiqué, jugeant « peu innovants » certains dossiers ayant obtenu le soutien de cet important fonds européen lancé en 2015 pour stimuler l’économie. Elle a notamment cité comme exemples « une attraction dans un parc zoologique », une « entreprise de vente de matériels de bricolage et de jardinage » ou encore « un logiciel de gestion de flotte de camions d’une entreprise de transport ».
La Cour a également constaté que certains bénéficiaires étaient « des entreprises bien notées et ne présentant donc pas de difficulté d’accès à des financements classiques ». D’autres cas examinés et « contestables » concernaient « des investissements déjà réalisés ou ne présentant pas de problème de financement particulier ». Elle a toutefois qualifié les conditions d’octroi de ce soutien « dans l’ensemble satisfaisantes », la cible des PME innovantes et de technologie étant « globalement respectée ».