Crédit immobilier: pourquoi il vaut mieux moduler ses mensualités que suspendre le remboursement

En s’affranchissant du remboursement de son prêt, on augmente mécaniquement le coût de son crédit. Les intérêts sont, dès lors qu’ils ne sont pas payés, considérés par la banque comme du capital restant dû. Or, si le capital augmente, les intérêts également. « Pour résumer, les intérêts génèrent à leur tour des intérêts », explique Sandrine Allonier. Une telle démarche oblige par ailleurs l’organisme à éditer un nouvel échéancier, souvent synonyme de frais d’avenant qui là encore vous seront facturés.
Le surcoût dépend de plusieurs facteurs, et en premier lieu de l’avancement du prêt. La part des intérêts étant bien plus importante en début de prêt, l’opération sera plus coûteuse les premières années du crédit. Évidemment, plus la période de report est longue, plus la somme des intérêts non remboursées sera importante. Pour preuve, ces simulations fournies par Vousfinancer. Un couple ayant emprunté 200.000 euros sur 20 ans à 1,5% il y a deux ans et demi (janvier 2018) et s’acquittant de 965 euros de mensualités, verrait le coût de son crédit alourdi de 1.775 euros s’il venait à suspendre totalement ses remboursements pendant 6 mois à partir de mai 2020. Soit précisément une augmentation de 5,6% sur le coût du crédit initial de 31.616 euros.

https://www.capital.fr/immobilier/credit-immobilier-pourquoi-il-vaut-mieux-moduler-son-taux-que-suspendre-le-remboursement-1365761

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