En 2018, quelque 672 300 personnes ont acquis la nationalité de l’un des 27 États membres de l’Union européenne (UE), un chiffre en baisse par rapport à 2017 (où il s’établissait à 700 600) et à 2016 (843 900). Si, parmi les personnes devenues citoyens de l’un des États membres de l’UE en 2018, 13% étaient auparavant citoyens d’un autre État membre de l’UE, la majorité était des ressortissants de pays tiers ou des apatrides.
Le taux de naturalisation est le rapport entre le nombre de personnes ayant acquis la nationalité d’un pays au cours d’une année et le stock de résidents étrangers dans le même pays au début de l’année. En 2018, les taux de naturalisation les plus élevés ont été enregistrés en Suède (7,2 octrois de nationalité pour 100 résidents étrangers), en Roumanie (5,6) et au Portugal (5,1), suivis de la Finlande (3,7), de la Grèce (3,4), des Pays-Bas (2,8) et de la Belgique (2,6). À l’autre extrémité de l’échelle, des taux de naturalisation inférieurs à 1 octroi de nationalité pour 100 résidents étrangers ont été relevés en Estonie et en Tchéquie (0,4 chacune), en Lituanie (0,5), au Danemark et en Lettonie (0,6 chacun), ainsi qu’en Autriche (0,7)et en Slovaquie (1,0).