Les ministres européens des Finances devraient surmonter leurs divisions et réussir à s’entendre mardi sur de premières mesures économiques communes face au coronavirus, mais elles ne seront pas aussi ambitieuses qu’espérées par Paris, Rome et Madrid. Cette première réponse européenne devrait prendre forme en suivant trois axes: des prêts du fonds de secours de la zone euro, un fonds de garantie pour les entreprises et un soutien au chômage partiel.
L’idée d’un « fonds de relance » ou d’un « fonds de solidarité » capable d’émettre de la dette commune aux États membres, tel que proposé par la France, continue, en revanche, de diviser l’Union.