« Sur les 25 entreprises chinoises introduites en Bourse l’an dernier aux États-Unis, seules quatre ont vu leurs actions prendre de la valeur », déclare à l’AFP l’analyste Matthew Kennedy, du cabinet Renaissance Capital.
Début avril déjà, un dirigeant de Luckin Coffee, rival affiché en Chine du géant américain Starbucks, était suspendu pour avoir gonflé artificiellement de près de 2,2 milliards de yuans (290 millions d’euros) le chiffre d’affaires du groupe. « Pour une firme chinoise, être cotée aux États-Unis n’est malheureusement pas une garantie contre la fraude », souligne à l’AFP l’analyste Nigel Stevenson, du cabinet GMT Research.
Des résultats insolents, c’est aussi ce qu’a affiché le géant chinois des cours en ligne, TAL Education: chiffre d’affaires en hausse de 47 % sur un an, bond de 66 % des inscriptions d’étudiants. Mais un audit interne a relevé début avril des irrégularités l’an dernier dans la comptabilité de l’entreprise fondée par Zhang Bangxin, l’une des plus grosses fortunes de Chine.