Dans le rapport on peut lire: en effet, si cette pandémie a suscité d’immenses chocs qui n’ont pas épargné le secteur financier, tout laisse à penser que cette crise aura des conséquences structurelles sur le fonctionnement des marchés financiers et le circuit de l’épargne. Elle a également mis en évidence les limites de la coordination internationale et, singulièrement, les limites actuelles de l’intégration européenne.
Les investisseurs ont eu la plus grande difficulté à analyser la situation et à prendre les décisions d’allocation d’actifs les plus pertinentes. Un tel environnement pousse à la hausse les primes de risque et incite à se concentrer sur les meilleures signatures en privilégiant la liquidité.
L’organisme constate: que ces défis ont été relevés de façon globalement satisfaisante par les gestionnaires, même si cela est en partie imputable à l’annonce de la Banque centrale européenne (BCE) de la mise en place d’un vaste programme d’achats de titres dit PEPP. À la date à laquelle ces lignes sont écrites, les seuls fonds français ouverts à avoir été suspendus sont des fonds d’épargne salariale de sociétés non cotées, dont les sous-jacents ne pouvaient être correctement valorisés et pour lesquels la suspension était le moyen de préserver l’intérêt des investisseurs.