« La différence de contraction, c’est le niveau du point d’entrée » juge l’économiste Jean-Marc Daniel sur BFM Business. « L’Espagne et l’Italie étaient déjà dans des situations un peu difficiles ». Avant la crise, le premier affichait déjà des taux de chômage autour de 14% tandis que l’Italie sortait d’une année avec une croissance presque nulle (0,2%). En clair, la chute semble être atténuée (au moins dans les chiffres) par la situation déjà complexe des deux pays.
Une des particularités françaises est la centralisation de son économie autour de deux régions: l’Ile-de-France et l’agglomération lyonnaise. « Vous avez à peu près 40% de l’économie française » résume Jean-Marc Daniel. « Quand vous bloquez les transports dans des régions qui sont aussi concentrées, vous avez un effet qui est l’incapacité de déplacement de la main d’œuvre. »