L’entité cotée du groupe mutualiste a dégagé un résultat net de 638 millions d’euros sur les trois premiers mois de 2020, en baisse de 16 %. Elle a dû provisionner 400 millions d’euros pour parer aux effets économiques de l’épidémie.
Avec des revenus en hausse (à 5,2 milliards d’euros), et augmentant plus vite que les frais de gestion, la Banque verte améliore son résultat brut d’exploitation.
Mais dans le même temps, CASA a dû presque multiplier par trois ses provisions. Elles ont gonflé de près de 400 millions d’euros (de 650 millions pour l’ensemble du groupe), portant le coût du risque à 621 millions d’euros (contre 225 millions un an plus tôt), un niveau relativement faible (0,61 % des encours). De nouvelles règles comptables (IFRS 9) conduisent à provisionner des pertes « attendues », mais pas forcément avérées. Ainsi, 56 % de la hausse du coût du risque correspond à des encours toujours « sains ». Ce qui n’exclut pas de nouvelles provisions aux prochains trimestres.