Le choc économique majeur de la pandémie de Covid-19 va provoquer un déficit abyssal cette année, mais après une décennie d’austérité, il n’est plus question de recommencer les coupes budgétaires. Boris Johnson, le premier ministre, l’a exclu à plusieurs reprises. Progressivement, une hausse de la fiscalité semble même s’imposer, y compris un éventuel impôt sur la fortune.
Pour l’instant, ni le Parti conservateur au pouvoir ni l’opposition travailliste ne soutiennent une telle idée. Mais le sujet gagne du terrain. Selon un sondage, début mai, 61 % des Britanniques soutiennent un impôt sur les fortunes supérieures à 750 000 livres sterling (850 000 euros), tandis que seuls 14 % s’y opposent.