Le taux de chômage des 65 ans et plus était en avril de 15,4% aux États-Unis, alors qu’il était de 13% pour les 25-44 ans. Or, cela ne s’était jamais vu qu’il y ait une proportion nettement plus grande de chômeurs chez les boomers que chez les X et les milléniaux. Jamais.
«Cela est dû non seulement au fait que la récession actuelle est d’une plus grande ampleur que les précédentes – nombre d’économistes s’accordent pour dire qu’elle est plus grave que celle de la Grande dépression des années 1930 -, mais aussi au fait que nombre de boomers ont fait le choix de quitter définitivement le marché du travail, sentant qu’il leur serait complexe – voire impossible – de retrouver un emploi lors de la reprise économique», note l’étude.
D’une part, un taux de chômage élevé pour une longue durée. D’autre part, un bond du nombre de retraités. Et par suite, «une baisse du taux d’emploi, une baisse globale des revenus (et donc, de la richesse du pays), une baisse de l’épargne-retraite, une augmentation des demandes de prestations sociales en tous genres (ex.: chômeurs, retraités,…), et potentiellement un accroissement de la pauvreté», indique l’étude des trois chercheurs.