Au 1ervjanvier 2020, la population de l’Union européenne à 27 États membres (UE) a été estimée à près de 447,7 millions, en baisse de 12,8% par rapport à 513,5 millions dans l’Union européenne à 28 États membres au 1er janvier 2019. Cette baisse est principalement due au retrait du Royaume-Uni (au 1er février 2020), qui a contribué à une réduction de 13% de la population de l’UE. La variation totale de la population de l’UE a été positive avec 0,9 million d’habitants de plus en 2019, en raison du solde migratoire.
La variation naturelle de la population de l’UE a été négative depuis 2012 avec plus de décès que de naissances enregistrés dans l’UE (4,7 millions de décès et 4,2 millions de naissances en 2019).
Dans l’UE la population a augmenté dans dix-huit États membres de l’UE et a diminué dans neuf. Malte a enregistré de loin la plus forte croissance démographique (+41,7 pour 1000 résidents), suivis par le Luxembourg (+19,7‰), Chypre (+13,7‰), l’Irlande (+12,1‰) et la Suède (+9,5‰). La plus forte baisse de la population a été enregistrée en Bulgarie (-7‰), en Lettonie (-6,4‰), en Roumanie (-5‰), en Croatie (-4,4‰), et en Italie(-1,9‰).
Les taux bruts de natalité les plus élevés en 2019 ont été enregistrés par l’Irlande (12,1 pour 1000 résidents), la France (11,2‰), la Suède (11,1‰), Chypre (10,9‰) et la Grèce (10,6‰). À l’autre extrémité de l’échelle, les taux de natalité les plus faibles ont été enregistrés en Italie (7 ‰), en Espagne (7,6 ‰), en Grèce (7,8 ‰), en Finlande (8,3 ‰) et au Portugal (8,4 ‰).