L’Organisation non gouvernementale (ONG) publie un rapport, mardi 13 octobre, dans lequel elle prône l’instauration d’un « impôt de solidarité sur la fortune climatique ».
Pour établir ces chiffres, l’ONG a pris en compte la base du patrimoine minimum des ménages français, assujettis à l’ISF avant sa réforme en 2017, soit ayant un patrimoine supérieur à 1,3 million d’euros. « Cet ISF climatique serait assis non seulement sur le patrimoine des ménages, mais aussi sur l’empreinte carbone de leur patrimoine financier », résume Greenpeace. L’ONG a établi ses estimations à partir de données de l’Insee et du cabinet spécialisé Carbone 4. « Ainsi, le patrimoine financier des 1 % des ménages les plus riches est associé à une empreinte carbone 66 fois supérieure à celle des 10 % les plus pauvres », écrivent les auteurs de la synthèse.
Le patrimoine financier des 10% les plus aisés correspond à une empreinte de 46 tonnes de CO2 équivalent carbone par an tCO2eq/an, celui des 1% les plus riches pèse même 189 tCO2eq/an alors que les 10% les plus pauvres compte 2,9 tCO2eq/an.
