Lundi 9 novembre, sept semaines seulement avant l’entrée en vigueur effective du Brexit, début 2021, le gouvernement de Sa Majesté a annoncé qu’il allait accorder unilatéralement plusieurs dizaines d’équivalences réglementaires à l’Union européenne (UE) dans le secteur financier.
Derrière l’apparence très technique de l’annonce, il s’agit d’un geste de compromis de la part des Britanniques, qui consiste à reconnaître les règles européennes dans plusieurs dizaines de domaines (Bourses, assurances, ventes à découvert…). Cela permettra à des firmes européennes de continuer à offrir leurs services à la City, le quartier d’affaires londonien.
Ce système est nettement moins efficace que le « passeport », parce qu’il peut être retiré sans préavis et est unilatéral: c’est l’UE qui décide seule d’accorder les équivalences ou non.
