Pour l’instant, les professionnels de l’immobilier n’ont pas constaté une demande accrue de garants même si bon nombre de propriétaires ont été confrontés cette année à des départs d’étudiants « à la cloche de bois » avec un ou deux mois de loyer non payés ou à des retards de paiement des locataires dont les professions ont été affectées par la crise sanitaire comme le monde du spectacle et la restauration. « Une partie des propriétaires n’a pas reçu la totalité des loyers et des charges sans pour autant mener de procédure de recouvrement et a préféré abandonner les sommes dues », précise Pierre Hautus, directeur général de l’Union nationale pour la propriété immobilière (UNPI), qui représente les propriétaires bailleurs privés.
