« Les lignes bougent. La taxation des plus riches sera un sujet de campagne important. A situation exceptionnelle, effort exceptionnel ! », veut croire la députée PS du Puy-de-Dôme, Christine Pirès-Beaune. Pour autant, elle ne « fait pas de l’ISF un totem », mais réclame plutôt « une contribution exceptionnelle à partir d’un seuil de revenu très élevé ». « La dichotomie entre l’imposition des revenus du travail et ceux du capital (financier ou patrimoine) va à l’encontre de ce que prônait Emmanuel Macron à son arrivée au pouvoir, le mérite contre la rente », souligne-t-elle. Alors que la taxe d’habitation (TH) va être supprimée progressivement, par tiers, à partir de cette année pour les 20 % de ménages qui la paient encore, « on pourrait aussi envisager un moratoire sur une partie de cette suppression, pour les 10 % les plus riches, par exemple », indique-t-elle.
