Même si on est loin de la tenue d’un référendum et d’un vote en faveur de l’indépendance de l’Écosse, les entreprises québécoises qui brassent des affaires au Royaume-Uni devraient néanmoins se préparer à cette éventualité, car un éclatement de la Grande-Bretagne est un scénario plausible dans les prochaines années. Même si le Parti national écossais (SNP) n’a pas remporté la majorité absolue des sièges le 6 mai (il en a gagné 64, alors que le seuil était à 65), la majorité des sièges au parlement à Édimbourg est néanmoins détenue par les indépendantistes.
La première ministre vise un référendum d’ici la fin de 2023 (et, s’il est gagnant, une adhésion ultérieure de l’Écosse à l’Union européenne), rapporte The Daily Telegraph de Londres. Pour autant, cela ne se fera pas sans heurt, car le premier ministre britannique, Boris Johnson, s’oppose à cette consultation, du moins pour l’instant.
