N26 et Carrefour Banque sont dans le collimateur des régulateurs pour leurs manquements dans la lutte contre le blanchiment des capitaux. Ce qui sonne comme un avertissement pour l’univers des fintechs, souvent soupçonnées de prendre des libertés dans le domaine de la conformité, dont le poids est de plus en plus lourd dans l’activité des banques. D’autant que l’explosion du digital suscite un contrôle renforcé des régulateurs.
Outre-Atlantique, c’est le régulateur californien qui a mis en demeure la fintech Chime, success story grâce à son application bancaire ultra-conviviale, de cesser d’utiliser le mot banque dans sa documentation commerciale, y compris dans son URL « Chimebank.com ». Plus inquiétant pour les fintechs, les régulateurs se penchent sur la conformité des fintechs sur la question du blanchiment des capitaux. En Allemagne, le régulateur BaFin, sérieusement étrillé par l’affaire Wirecard, qui a coûté son poste à son patron, a ainsi nommé un commissaire spécial pour vérifier la conformité des mesures anti-blanchiment de banque en ligne. Une procédure extrêmement rare.
C’est au tour de Carrefour Banque d’être dans le collimateur du régulateur en France. L’ACPR vient même de lui infliger un blâme et une amende de 1,5 million d’euros sur pas moins de 12 griefs en matière de lutte contre le blanchiment et de surveillance de « personnes politiquement exposées ».
C’est au tour de Carrefour Banque d’être dans le collimateur du régulateur en France. L’ACPR vient même de lui infliger un blâme et une amende de 1,5 million d’euros sur pas moins de 12 griefs en matière de lutte contre le blanchiment et de surveillance de « personnes politiquement exposées ».
