La ministre de la Transition écologique l’a annoncé de manière discrète la semaine dernière. La fin des chaudières à fioul est repoussée à la mi-2022, au lieu du 1er juillet 2021 pour les constructions neuves et du 1er janvier 2022 pour l’immobilier ancien, relève Le Figaro le 5 juin. Un décret sera transmis au Conseil d’Etat « très prochainement », pour une entrée en vigueur dans la foulée. Il y a « des possibilités de dérogations pour certains cas puisqu’il peut arriver qu’il y ait des difficultés, des impossibilités techniques ou des coûts excessifs », a précisé Barbara Pompili devant les députés jeudi 3 juin. La ministre a également indiqué que le décret « n’interdira pas les réparations des installations existantes ».
