Chaque année, l’Institut Fraser, de Vancouver, mène une enquête auprès de 77 juridictions dans le monde permettant d’évaluer comment les richesses minérales des pays et les politiques gouvernementales (fiscalité, réglementation, etc.) affectent l’humeur des investisseurs en exploration. Or, cette année, le Québec est passé de la 18e à la 6e position du classement mondial.
Les minéraux dits stratégiques contribuent, quant à eux, à la transition énergétique et à l’électrification des transports, et au développement de matériaux avancés améliorant les propriétés de ceux-ci.
À ce chapitre, le Québec s’est doté de trois politiques audacieuses :
le Plan pour une économie verte 2030
la Stratégie québécoise de développement de la filière batterie
la Politique de mobilité durable 2030
Avec une enveloppe de 6,7 milliards de dollars (G$) sur cinq ans pour « verdir » l’économie, le gouvernement du Québec s’impose en joueur stratégique pour accompagner les entreprises qui évoluent dans ces nouvelles sphères. L’électrification des transports accaparera à elle seule la moitié de ces investissements, soit près de 3,6 G$.
