Bio c’ Bon: 2800 épargnants piégés par la faillite du distributeur

Les salariés et les créanciers de Bio c’ Bon ne sont pas les seuls à s’alarmer des difficultés de la chaîne de magasins, placée en redressement judiciaire le 2 septembre. Des milliers de petits porteurs également. L’enseigne au logo vert a la particularité d’avoir levé des fonds auprès de particuliers pour ouvrir des points de vente. Près de 25 % du capital de chaque magasin est détenu par près de 2800 épargnants. Ils ont été séduits par la perspective d’un placement responsable et rentable.

Ils ont investi 114 millions d’euros dans les magasins de l’enseigne. Des sommes qu’ils risquent de perdre….

https://www.lefigaro.fr/societes/bio-c-bon-2800-epargnants-pieges-par-la-faillite-du-distributeur-20200914

distributeur

La demande mondiale de pétrole pourrait déjà avoir atteint son pic

La demande de pétrole dans le monde pourrait avoir déjà atteint son pic et ne plus cesser de décliner en raison des conséquences de la pandémie et de la transition énergétique, estime lundi le géant britannique des hydrocarbures BP.
Le groupe envisage trois scénarios sur la transition vers une énergie plus verte à échéance 2050, de la plus lente à la plus rapide. Dans les deux scénarios les plus optimistes, la demande de pétrole a même déjà passé son pic et ne se relèvera jamais de la chute causée par la crise sanitaire.

Si la transition énergétique se poursuit au même rythme que celui actuellement observé, le scénario le plus conservateur, la consommation d’or noir atteindra un plateau dans les années qui viennent, précise le rapport.

«L’argument semble être que le Covid-19 a accéléré des tendances qui étaient déjà à l’œuvre, à savoir un moindre recours au pétrole et au gaz en raison des préoccupations environnementales de la société, des responsables politiques et des investisseurs», résume Russ Mould, analyste chez AJ Bell.

https://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/ressources-naturelles/la-demande-mondiale-de-petrole-pourrait-deja-avoir-atteint-son-pic/619778

pétrole

Le « lobby » des taux zéro: cela finira mal

Reprenons le tableau aujourd’hui. Les taux longs ont décroché partout dans le monde développé, pour voisiner autour de zéro, comme s’ils entérinaient un excès permanent d’épargne sur l’investissement, c’est-à-dire une surproduction permanente et irréductible, sans qu’à aucun moment l’investissement tire parti de cette situation pour propulser l’économie sur une orbite plus élevée. Mais est-ce une situation naturelle? Non. Les banques centrales, dérogeant à leur mission originelle, agissent directement sur les marchés de titres, les achetant massivement pour éliminer toute tension sur le marché des fonds prêtables, notamment concernant les titres d’État… à l’instar de la BCE. Elles sont de ce fait en acteur décisif de cet artifice des taux longs zéro, maintenant par ce truchement artificiellement les prix d’actifs en apesanteur (immobilier, actions, obligations), en totale déconnexion des performances de l’économie réelle.

Et aujourd’hui, toute remontée des taux les exposerait à une crise de solvabilité sans précédent, et à des défauts qui détruiraient une part considérable du patrimoine. Et face à cela, les ménages détenteurs d’actifs, notamment les retraités qui détiennent des droits par capitalisation, ont plus à perdre d’une grande culbute des marchés d’actifs à court terme, que des gains à attendre d’une remontée de la rémunération de leur épargne. Bref, il y a convergence d’intérêt de tous les acteurs économiques.

La récente réunion de Jackson Hole confirme qu’elles n’en ont pas fini avec leur fuite en avant. Et s’il est vrai qu’elles sont aujourd’hui les grandes artisanes du sauvetage de l’économie, ne perdons pas de vue qu’elles sont un maillon décisif du grand dérèglement du capitalisme, et de ce sentiment d’un jeu à la Ponzi qui finira mal.

https://www.xerficanal.com/economie/emission/Olivier-Passet-Le-lobby-des-taux-zero-cela-finira-mal_3748877.html

 

Taux zéro

« L’immobilier risque de boire la tasse en 2021 et 2022, en France ! »

Les prix de l’immobilier devraient chuter de 20% en moyenne en France (et notamment dans les grandes villes où la bulle est la plus forte) au cours des deux prochaines années, juge Marc Touati, président du cabinet ACDEFI.

Après la baisse justifiée de 2013-2015, la récente remontée des prix immobiliers, principalement à Paris, mais aussi dans certaines villes de province comme Lyon, Bordeaux ou Rennes, confirme que nous sommes toujours face à une bulle, c’est-à-dire un phénomène de décalage entre le prix de marché des actifs immobiliers et leur valeur réelle.

De 1960 à 2000, l’indice du prix des logements rapporté au revenu disponible par ménages (en base 1 en 2000) a oscillé entre 0,6 et 1,7, atteignant un niveau moyen, considéré comme « normal », de 1,1. Bien loin de ce niveau raisonnable, il est actuellement de 1,7. C’est certes légèrement moins que le sommet de 1,72 atteint en 2011, mais toujours beaucoup trop élevé.

A ce jeu des excès, il faut d’ailleurs souligner que le ratio parisien a largement dépassé son sommet de 2012, atteignant un nouveau pic historique de 2,68 au premier trimestre 2020 (contre, rappelons-le, un niveau « normal » de 1,1). Notons également que les encours des seuls crédits à l’habitation représentent 82 % du revenu des ménages, là aussi un record. Bien entendu, tant que les taux d’intérêt obligataires restent faibles, il n’y a pas péril en la demeure.

Parallèlement, le développement de la digitalisation et du télétravail va de facto réduire l’appétence pour les bureaux et les locaux commerciaux. Or, de nombreux investisseurs et fonds d’investissements immobiliers se sont lourdement endettés pour acquérir ce type de biens, en comptant sur les loyers pour rembourser leurs échéances de crédits.

Enfin, et plus structurellement, le marché de l’immobilier va devoir également digérer les conséquences du papy boom, en l’occurrence une augmentation du nombre de décès de nos aînés, c’est-à-dire des enfants du baby boom, soit un total d’environ 630.000 décès par an au cours des dix prochaines années, en espérant que le Covid19 n’aggravera pas ce chiffre, contre une moyenne de 570.000 décès annuels depuis 2010.

https://www.capital.fr/immobilier/limmobilier-risque-de-boire-la-tasse-en-2021-et-2022-en-france-1380246

 

immobilier

Avec le Covid-19, les galeries d’art ont perdu 36 % de leur chiffre d’affaires au niveau mondial

Pour la première fois, le rapport Art Basel UBS, publié mercredi 9 septembre, mesure l’étendue des dégâts: au niveau mondial, les galeries accusent une perte moyenne de 36 % de leur chiffre d’affaires. Parmi les plus affectées par la crise, les enseignes chinoises ont vu leurs revenus plonger de 55 %. Leurs consœurs françaises ont réussi à juguler la baisse à 32 %. Depuis plusieurs mois déjà, les organisations syndicales tirent la sonnette d’alarme dans l’Hexagone: un tiers des galeries pourraient fermer leurs portes. Avec, à la clé, des suppressions de postes et des artistes sur le carreau.

Un tiers des galeries, en particulier les plus grosses, disposant de plusieurs espaces dans le monde, ont déjà taillé dans leurs effectifs.

https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/09/09/avec-le-covid-19-les-galeries-d-art-ont-perdu-36-de-leur-chiffre-d-affaires-au-niveau-mondial_6051518_3234.html

 

galeries d'art

La vague de faillites attendue à l’orée du printemps 2021

«Les restructurations qui ne se font pas aujourd’hui signeront les faillites de demain», martèle au Figaro Dominique-Paul Vallée, juge et délégué général à la prévention des difficultés des entreprises au Tribunal de commerce de Paris. Il y a quelques jours, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire donnait le ton: un grand nombre de licenciements et de faillites sont attendus dans les semaines et les mois à venir.

https://www.lefigaro.fr/societes/la-vague-de-faillites-attendue-a-l-oree-du-printemps-2021-20200909

 

vague de faillites

Les difficultés d’H2O contaminent l’assurance-vie

Les assureurs ont suspendu les opérations sur les fonds H2O contenus dans leurs contrats d’assurance-vie. Un blocage qui fait suite à la suspension de ces fonds par la société de gestion. Des milliers d’épargnants sont concernés.

Les épargnants souhaitant récupérer l’argent qu’ils ont investi dans ces fonds via une assurance-vie en unités de compte ne peuvent pas le faire pour l’instant. Car, après qu’H2O a été contraint de suspendre huit de ses fonds à la fin du mois d’août, des assureurs ont prévenu leurs clients qu’ils ne pourraient pas faire d’opérations sur les véhicules concernés le temps de cette suspension, qui doit durer jusqu’à début octobre.

https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/les-difficultes-dh2o-contaminent-lassurance-vie-1240231

 

assurance-vie

Prestations sociales: la Cour des comptes alerte sur les fraudes

Comme tous ceux qui s’y étaient essayés précédemment, les Sages de la rue Cambon ont été incapables de chiffrer la fraude. Et se refusent contre toute attente à fournir la moindre estimation. Les parlementaires n’ont pas caché leur déception, alors que chacun attendait l’arbitrage de la Cour sur l’ampleur de la fraude, évaluée au gré des estimations entre 14 milliards d’euros (par le magistrat Charles Prats) et 140 millions (par le Sénat).

Tout l’enjeu est donc désormais de mettre en place un système efficace de contrôles, à la fois préventif et dissuasif. Pierre Moscovici juge «possible d’assécher à la source une grande partie des risques de fraude que permet un système déclaratif trop ouvert» en croisant en tous sens les fichiers sociaux, fiscaux, bancaires, mais aussi consulaires et scolaires, afin de vérifier les identités et les revenus des bénéficiaires.

Professionnels de santé facturant des honoraires aberrants et hôpitaux sont également dans le collimateur de la Cour, qui veut «développer la prescription électronique», multiplier les «contrôles automatisés» de factures et faciliter le «déconventionnement» par la Sécu des soignants fautifs.

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/fraudes-aux-prestations-sociales-la-cour-des-comptes-tire-la-sonnette-d-alarme-20200908

 

prestations sociales

La glissade des dépenses d’assurance-maladie s’accentue

Le dérapage des dépenses de l’Assurance-maladie lié au coronavirus pourrait atteindre 9 milliards d’euros en 2020, selon une source gouvernementale. Un surcoût exceptionnel de 8 milliards nets (12 milliards moins 4 milliards de sous-consommation de soins) avait déjà été annoncé en juin pour acheter des masques, des blouses, des tests, verser une prime aux soignants, et des indemnités journalières aux travailleurs empêchés. Pis, personne ne sait où cette descente infernale qui va se poursuivre en 2021 va s’arrêter.

L’objectif national des dépenses d’assurance-maladie (Ondam) pour 2020, dont la croissance est passée de 2,5 % à 6,5 % au printemps, s’établirait ainsi à 7 %… sans compter la multiplication des tests, qui pourrait rajouter encore 0,5 point. Rien que pour les quatre derniers mois de l’année, le coût pourrait se rapprocher d’un milliard d’euros, sachant qu’un test virologique et son traitement en laboratoire par amplification ADN coûtent 73 euros à la Sécurité sociale (avec prise en charge à 100 %). C’est bien plus que ce qui avait été prévu au printemps.

https://www.lesechos.fr/economie-france/social/coronavirus-la-glissade-des-depenses-dassurance-maladie-saccentue-1240167

 

assurance-maladie

Brexit: Londres tente de remettre en cause les termes de son accord de divorce avec l’UE

Alors que les discussions reprennent ce mardi à Bruxelles dans l’espoir de conclure un accord commercial d’ici à la fin de l’année, Londres s’apprête à dévoiler mercredi un projet de loi qui pourrait affaiblir la portée de l’accord de divorce conclu avec l’UE l’an dernier.

Selon le « Financial Times », le projet de loi sur le marché intérieur britannique que Londres s’apprête à dévoiler revient « clairement et consciemment » sur l’accord de divorce avec l’UE. Il pourrait en annuler la force légale dans des domaines comme les aides d’État et les dispositions douanières avec l’Irlande du Nord. « Je fais confiance au gouvernement britannique pour mettre en œuvre l’accord de retrait, une obligation en vertu du droit international et une condition préalable à tout futur partenariat », a réagi lundi sur Twitter la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. « Tout ce qui a été signé dans le passé doit être respecté. »

L’accord de divorce conclu avec l’UE contraint Londres à notifier à la Commission européenne toute aide d’État qui affecterait le marché des marchandises nord-irlandais. Il oblige aussi les entreprises de cette province à remplir des formulaires douaniers lorsqu’elles expédient des biens vers le reste du Royaume-Uni.

https://www.lesechos.fr/monde/europe/brexit-londres-pret-a-remettre-en-cause-les-termes-de-son-accord-de-divorce-avec-lue-1240050

 

brexit

Gare aux stratagèmes fiscaux au Québec ! Se faire prendre peut coûter cher.

Se faire prendre à participer à un stratagème fiscal peut entraîner des pénalités et le paiement d’intérêt, en plus du remboursement de la somme reçue de l’Agence, souligne l’ARC. Par ailleurs, les promoteurs et ceux qui préparent des déclarations de revenus fausses ou inexactes peuvent aussi encourir des pénalités, incluant des poursuites au criminel en cas de fraude fiscale.
Rappelons aussi que les tribunaux peuvent ordonner le paiement d’une amende pouvant représenter jusqu’à 200 % de l’impôt éludé en cas d’évasion fiscale et imposer une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans. Ces condamnations sont aussi rendues publiques sur le site de l’ARC.

https://www.conseiller.ca/nouvelles/fiscalite/gare-aux-stratagemes-fiscaux/

 

Le Mouvement Desjardins prévoit une reprise longue et inégale au Québec

« À cause de la pandémie, peut-être que les ratios auront changé, que la rentabilité de la compagnie ne sera plus la même et que la qualité des actifs sera différente. »
Desjardins a également décidé de maintenir au moins pour l’automne ses mesures d’allègement permettant à ses membres et clients de pouvoir reporter des paiements sur des produits comme les hypothèques en plus d’obtenir un taux d’intérêt réduit sur les cartes de crédit.
À l’heure actuelle, la coopérative a accepté 308 000 demandes de report. Puisque certains programmes gouvernementaux de soutien viennent bientôt à échéance, il semble difficile de savoir quand on pourra décréter la fin des reports.
« Ce qu’on constate, c’est qu’il y a encore des secteurs et des régions sous pression, a dit M. Cormier. Et aujourd’hui je pense que personne ne peut prévoir quel sera le portrait en janvier, février, mars. »
Desjardins table sur une contraction de 5,7 % du produit intérieur brut nominal pour l’année en cours avec un rebond de 7,6 % en 2021. Même si la reprise est entamée, elle est inégale puisque des secteurs, comme l’hébergement, la restauration, le commerce de détail, l’aéronautique et le divertissement, sont touchés davantage.

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2020-09-03/le-mouvement-desjardins-prevoit-une-reprise-longue-et-inegale.php

 

Une condamnation à la faillite personnelle plus lourde pour un dirigeant récidiviste

Un dirigeant de société qui, après avoir fait l’objet d’une mesure de faillite personnelle pendant cinq ans, a été à nouveau poursuivi pour des faits similaires a été condamné à une sanction bien plus longue que la première.
Le dirigeant d’une société en liquidation judiciaire est condamné à une mesure de faillite personnelle d’une durée de douze ans. Il conteste cette sanction, qu’il considère comme disproportionnée par rapport aux manquements qu’il a commis.

La Cour de cassation juge au contraire que cette condamnation est justifiée: l’intéressé avait déjà été frappé d’une telle mesure, pour cinq ans en 2004, pour des faits de même nature; en raison de ce précédent avertissement, les nouveaux faits qui lui étaient reprochés étaient plus graves; le dirigeant n’invoquait aucun élément relatif à sa situation matérielle, familiale ou sociale.

https://www.efl.fr/actualites/affaires/entreprise-en-difficulte/details.html?ref=fe7c373a9-db0b-4cf1-8d1c-fce9757e8fa0

 

condamnation

Accord post-Brexit: pour Michel Barnier, le temps est désormais compté

Si Londres souhaite profiter d’un accord de partenariat global à partir du 1 er janvier 2021, comme prévu, le temps des choix est venu, a prévenu le négociateur en chef de l’Union européenne mercredi. Un accord doit intervenir avant la fin octobre, même si rien ne permet d’y croire.

Selon lui, les Britanniques refusent de s’engager sur la voie d’une concurrence équitable avec l’Union européenne, ne montrent aucune volonté de trouver un compromis sur la pêche et rejettent le principe d’un système d’arbitrage sur les points de friction qui ne manqueront pas d’apparaître dans les relations bilatérales.

« Ces derniers mois, l’Union européenne n’a cessé de faire preuve de flexibilité et de créativité sur les lignes rouges du Royaume-Uni », a assuré le négociateur européen qui a nié que l’équipe de David Frost ait proposé lors de leur dernière session de travail de nouvelles propositions sur la pêche.

https://www.lesechos.fr/monde/europe/accord-post-brexit-pour-michel-barnier-le-temps-est-desormais-compte-1238777

 

brexit

Le spectre de la déflation menace l’Europe

L’inflation est entrée en territoire négatif pour la première fois depuis 2016 dans la zone euro, ce qui traduit un recul des prix à la consommation. La première estimation de l’inflation pour le mois d’août, publiée mardi par Eurostat, fait état d’un taux de – 0,2% (contre + 0,2% attendu). Un recul tiré en large partie par l’énergie et les produits industriels non énergétiques. Mais la tendance est profonde, comme le montre la chute inédite du niveau de l’inflation sous-jacente – hors effets volatils de l’énergie et de l’alimentation – qui tombe à son plus bas niveau historique, à 0,4% sur un an, contre 1,2% en juillet.

Un casse-tête pour la Banque centrale européenne (BCE), qui a injecté plusieurs centaines de milliards d’euros dans l’économie pour éviter son effondrement depuis le début de la pandémie. Or ces injections massives de liquidités n’ont pas suffi à soutenir un redémarrage qui se manifesterait par une hausse, même modeste, des prix. Les projections de la BCE ne tablent sur un retour de l’inflation aux alentours de 0,9% qu’à l’horizon 2022 – encore loin de son objectif de stabilisation proche de 2%.

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/le-spectre-de-la-deflation-menace-l-europe-20200901

 

déflation

Bourse, immobilier… « le coronavirus provoquera une réinitialisation! »

D’après Marc Touati, économiste, Président du cabinet ACDEFI, à toute chose malheur est bon: oui la pandémie de Covid-19 a été et sera encore douloureuse pour toutes et tous, mais elle se traduira par un reset de l’économie et des marchés à travers le monde, qui pourront alors repartir, espérons-le, sur des bases plus saines.

Si jusqu’à présent les investisseurs ont été aveuglés par l’opium des banques centrales, ils comprennent désormais avec pertes et fracas que les risques qui entourent les dettes publiques sont devenus dramatiquement élevés. Si bien qu’en dépit de la récession et de la faiblesse des taux d’intérêt monétaires, les taux d’intérêt des obligations d’État finiront inévitablement par augmenter.
En plus du krach boursier, nous allons entrer dans un krach obligataire durable. En effet, la valse des milliards des États va mécaniquement creuser les déficits et les dettes de ces derniers.

https://www.capital.fr/entreprises-marches/bourse-immobilier-le-coronavirus-provoquera-une-reinitialisation-1375269

coronavirus

Avec la pandémie, les recettes touristiques de Paris et sa région plongent de plus de 60 %

Paris s’est vidée de ses visiteurs étrangers. Le constat livré par le Comité régional du tourisme de Paris Ile-de-France, jeudi 27 août, est sans appel: sur les six premiers mois de l’année, le nombre de touristes a été de 9,4 millions, à comparer aux 23,7 millions comptabilisés sur la même période de 2019. Une chute de près de 60 %, soit 14,3 millions de visiteurs en moins.

https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/08/28/avec-la-pandemie-les-recettes-touristiques-de-paris-et-sa-region-plongent-de-60_6050144_3234.html

recettes touristiques de Paris

Il y aura davantage « de faillites dans les mois qui viennent », avertit Bruno Le Maire

Interrogé sur l’antenne de France Inter sur l’impact de la crise économique sur les entreprises, le ministre de l’Economie et des Finances a envoyé une alerte claire: « d’habitude, il y a 50.000 faillites en moyenne par an, il y en aura sans doute plus dans les mois qui viennent ».

https://actu.orange.fr/france/il-y-aura-davantage-de-faillites-dans-les-mois-qui-viennent-avertit-bruno-le-maire-magic-CNT000001sQesN.html

Bruno Le Maire

Retraite: la conséquence cachée de la COVID-19

Le Financial Times juge que la retraite de plusieurs personnes sera beaucoup moins confortable qu’elles ne l’espéraient.

L’action des banques centrales pour stimuler les économies et maintenir les taux d’intérêt à un bas niveau a rendu l’investissement des fonds de pension plus difficile, note le quotidien. Dans le même temps, l’une des principales sources de revenus pour les fonds et les épargnants individuels, les dividendes des entreprises, a diminué de façon alarmante.

La crise est survenue à un moment particulièrement difficile pour le secteur des retraites, déjà sous la pression d’une décennie de taux d’intérêt et de rendements obligataires bas. Les experts avaient déjà averti que l’écart d’épargne-retraite – l’écart entre ce que les gens épargnent actuellement et le montant dont ils ont besoin pour maintenir un niveau de vie adéquat à leur retraite – augmenterait au cours des trois prochaines décennies.

La crise a également mené des épargnants à puiser dans leur épargne-retraite afin de subvenir à leur besoin. Ceci pourrait être préjudiciable pour les épargnants et les gouvernements dans l’avenir.

https://www.conseiller.ca/nouvelles/economie/la-consequence-cachee-de-la-covid-19/

 

retraite

La deuxième banque suisse annonce des licenciements

Crédit Suisse, le numéro deux du secteur bancaire helvétique, a annoncé mardi une réorganisation de ses activités en Suisse visant notamment à mettre l’accent sur les services numériques, la banque précisant qu’une diminution du nombre de postes est « inévitable ». Avec cette réorganisation en Suisse, le nombre d’agences bancaires dans le pays devrait être réduit à 109, contre 146 actuellement. La banque entend ainsi réduire ses coûts annuels d’environ 100 millions de francs suisses dès 2022.

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/le-deuxieme-banque-suisse-annonce-des-licenciements-855550.html

 

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