Si l’on regarde maintenant la répartition de la richesse mondiale entre ces trois classes, les 1% les plus fortunés (toutes choses égales par ailleurs) passent de 47,2 à 47,1%, soit une stabilité. En revanche la richesse des 49% de la population mondiale suivants, s’accroît de 0,1 point, tandis que celle des 50% les moins riches fléchit de 0,06 point. En clair, c’est la classe moyenne mondiale qui voit sa richesse s’accroître, et semble-t-il au détriment des 50% les plus pauvres.
Une partie de la baisse du patrimoine de la population la plus pauvre (les 50%) provient donc paradoxalement de son dynamisme démographique. Au contraire, alors même qu’ils accueillent une démographie presque aussi dynamique, les 49% plus riches arrivent à juguler les effets patrimoniaux de la division de leur patrimoine et augmentent globalement le leur plus qu’aucune autre classe identifiée. C’est la catégorie qui accroît sa richesse le plus rapidement.